Fait d'images

le blog de françois forcadell – l'image dessinée dans l'actualité

Archive pour le mot-clef ‘Étienne Delessert’

Une exposition Nicole Claveloux

lundi 18 février 2013

C’était l’époque – les années 1970 – où l’on pouvait passer des heures à regarder des dessins publiés dans la presse, ou dans des livres, ceux de Michel Guiré Vaka, Etienne Delessert, Christian Broutin, Henri Galeron, Patrick Couratin, Gilles Bachelet, entre autres, époustouflés par tant de technicité et de qualité graphique. Nicole Claveloux faisait aussi partie de ces créateurs talentueux.

Depuis le 15 février et jusqu’au 16 mars 2013 la galerie Petits Papiers à Paris nous propose une rétrospective de l’œuvre de cette dessinatrice. France Culture la présente ainsi :

« L’exposition « Chimères » revient sur la carrière foisonnante de l’artiste en dévoilant plus de 150 œuvres majeures réalisées entre 1970 et aujourd’hui. Planches d’album, peintures sur toile ou sur papier, encre de chine ou encres colorées, l’ensemble des œuvres présentées révèle tout le talent et l’énergie créatrice de cette artiste, qui élabore depuis plus de 30 ans des mondes fantastiques et intrigants, peuplés de créatures étranges. »

Les bandes dessinées, illustrations, peintures exposées sont également visibles sur le site de Petits papiers avec leur prix de vente.

Galerie Petits Papiers, 91, rue Saint Honoré – Village Saint-Honoré, 75001 Paris. Du vendredi 15 février au samedi 16 mars 2013 :  Le jeudi et le vendredi de 15h à 19h, et le samedi de 11h à 19h.

En illustration, la peinture qui figure sur l’affiche de l’exposition (cliquer sur l’image pour l’agrandir).

Etienne Delessert à Estienne

mardi 18 décembre 2012

Extrait de la biographie d’Etienne Delessert publiée sur le site Ricochet-jeunes.org. :

 […] « Etienne Delessert a certainement été l’un des illustrateurs qui a le plus profondément renouvelé l’esthétique graphique de l’édition pour enfants. D’abord dans la presse, en France, vers 1970, avec le journal “Record”, trop beau pour durer longtemps, mais qui a transformé le regard des concepteurs et des conseillers artistiques. La palette si personnelle d’Etienne Delessert et ses inventions d’un symbolisme jubilatoire, que ce soit dans Sans fin la fête ou dans les Contes de Ionesco, sont constamment un point de référence dans l’histoire contemporaine de l’illustration mondiale. »

Etienne Delessert est né le 4 janvier 1941 à Lausanne et il vit désormais aux Etats-Unis, dans le Connecticut. Si ces dernières années on a pu voir ses dessins – entre autres – dans Le New-York Times, en France c’est dans Siné Hebdo puis dans Siné Mensuel, qu’ils ont été publiés. C’est aussi à travers des expositions comme celle que lui a consacré en 2010 le Musée de l’illustration jeunesse à Moulins que l’on découvre ou redécouvre son œuvre de graphiste.

En 2013, c’est l’Ecole Estienne à Paris qui présentera du 10 janvier au 15 février une grande rétrospective de son travail qui sera accompagnée d’un livre de 100 pages (Gallimard-Giboulées), écrit et mis en page par les étudiants sous la houlette du commissaire de l’exposition Camille Scalabre.

Depuis 2011 une nouvelle génération d’enfant a aussi accès aux aventures de son personnage Yok Yok créé en 1976 pour la télévision suisse et dont Gallimard Jeunesse-Giboulées réédite les albums, 9 à ce jour le dixième est annoncé.

Un portrait du dessinateur « L’homme champignon » en 2011 dans Libération.

Le site Internet d’Etienne Delessert en anglais.

Siné mensuel c’est parti

mercredi 7 septembre 2011

Le n°1 de Siné mensuel – le journal qui fait mal et ça fait du bien – est dans les kiosques.

Belle maquette, beaucoup de dessins, et pour les textes des signatures de Siné Hebdo qui rempilent, Jackie Berroyer, Christophe Alévêque, Isabelle Alonso, Delfeil de Ton et Etienne Liebig qui reprend sa rubrique “Débaptisons-les !”.

Quelques surprises dans la liste des dessinateurs, Zep, Willem, Solé, Matthias Lehmann, qui rejoignent, Jiho, Berth, Geluck, Malingrëy, Puig Rosado, Lasserpe, Gab, Faujour, Etienne Delessert,  Lindingre, Mix & Remix, M’Ric, Kap, Chimulus, Diego Aranega, Carali, Avoine, Rousso, Soulas, tous déjà présents dans l’hebdo.

En page 22, Carali raconte ses débuts de dessinateur au Liban en 1968. Savoureux.

Le site Internet de Siné mensuel avec des vidéos
et la première mini-zone de Siné.

Mieux vaut tard que jamais, parlons du World Press Cartoon 2010

mardi 25 mai 2010

Le portrait-charge est un art de moins en moins pratiqué en France, en dehors de quelques virtuoses comme Mulatier ou Maëster, mais on en trouve beaucoup dans les 400 dessins internationaux sélectionnés pour le « World Press Cartoon 2010 » qui décernait ses prix le 16 avril 2010 à Sintra (Portugal).

Gabriel Ippóliti (Argentine) a remporté le 1er prix de la catégorie « Caricature », le mexicain Angel Boligán Corbo a remporté le 1er Prix dans la catégorie « Cartoon éditorial », et l’iranien Hassan Karimzadeh a, lui, obtenu le 1er Prix de la catégorie « dessin d’humour ».

À noter que plusieurs dessinateurs de feu Siné HebdoRousso, Kap, Étienne Delessert -, participaient à la compétition. On a également noté la présence de Brito, qui présentait un dessin paru dans Le Monde, et de Willem (primé en 2006), avec un dessin paru dans Libération.

Ceux qui n’ont pu voir l’exposition organisée dans le cadre de la manifestation au musée d’art moderne de la ville de Sintra, peuvent se procurer le catalogue édité par les organisateurs, ou visionner la totalité des dessins, classés par catégories, sur le site du « Wold Press Cartoon ».

Information dénichée sur le site de l’EIRIS.

Illustrations :
1 / Dessin de Ippóliti « Poutine » publié dans Ambito Financiero.
2 / Dessin de Boligán « Yes we can » publié dans El Universal.
3 / Dessin de H. Karimzadeh « Contreverse » publié dans Etemad-E- Melli.

Que vont devenir les dessinateurs de Siné Hebdo ?

jeudi 29 avril 2010

Large rejoint l’équipe de Bakchich Hebdo et le dessinateur Pakman qui avait continué à collaborer aux deux titres. Lindingre dessine pour Fluide glacial, on peut voir des dessins de Rémi Malingrëy, Vuillemin, et de Lacombe dans L’Écho des Savanes. Berth dessine pour Mon quotidien, mais ses dessins n’ont rien à voir avec ceux qu’il publiait dans Siné Hebdo, ni dans le nouveau bimestriel Kamikaze, avec Jiho, Barros, Rousso, Decressac, Goubelle, Chimulus.

Chimulus que l’on retrouve sur le site internet Rue.89 avec Mykaïa et Na, dans la rubrique « Croc’notes ». Lasserpe publie également dans Marianne et Desclozeaux illustre la chronique gastronomique du Monde. Mix & Remix continue ses prestations dans la presse suisse, notamment dans le nouvel hebdo satirique Vigousse, mais en France il collabore régulièrement au mensuel Lire. Carali reste patron du Psikopat, mensuel qui publie de nombreux dessins de presse d’actualité. Diego Aranega vient de signer les scénarios de la BD « Oggy et les cafards » et prépare la sortie du tome 4 des aventures de Victor Lalouz, « Total FlashBack » (Dargaud). Geluck, entre autres activités, poursuit les aventures de son chat dans VSD.

On espère aussi revoir dans la presse les dessins d’Avoine, Soulas, Loup, Bridenne, Étienne Delessert (qui a récemment illustré un supplément économie du Monde), Puig Rosado, qui avaient connu un regain d’activité professionnelle avec Siné Hebdo. Tout comme Flavien, Félix, et Vela, jeunes dessinateurs qui ont fait leurs premiers pas, ou presque, dans l’hebdomadaire.

Quant à Siné il a annoncé la poursuite de sa « Zone » sur Internet et il devrait mettre en route plusieurs livres à paraître en fin d’année.

En illustration :
Siné valide les pages
du dernier numéro
de Siné Hebdo

© Iconovox.

Étienne Delessert

jeudi 5 novembre 2009

Etienne Delessert - Pourquoi grandir ?Le Centre de l’illustration à Moulins présente « Pourquoi grandir ? », une exposition de plus de 300 œuvres d’Étienne Delessert. Du 3 octobre 2009 au 8 mars 2010,

Graphiste d’origine suisse, Delessert est mondialement connu pour ses travaux publicitaires, ses illustrations pour des journaux comme le New York Times, mais surtout pour ses livres pour enfants édités, notamment, par Harlin-Quist et Delpire.

En 1977, il a créé la société Carabosse qui a conçu et réalisé des dessins animés pour la télévision dont la série du personnage « Yok-Yok ».

Une partie de l’exposition est consacrée aux dessins d’Étienne Delessert parues dans Siné Hebdo, journal auquel il collabore depuis le n°1 en tant que « correspondant aux États-Unis » où il vit désormais, dans le Connecticut.

Etienne Delessert - Contes 1.2.3.4Vient de paraitre la réédition en un seul album des « Contes 1-2-3-4 pour enfants de moins de 3 ans » d’Eugène Ionesco (Gallimard) illustrés par Étienne Delessert.

Le site officiel d’Étienne Delessert.

Cette exposition est aussi l’occasion de signaler l’existence du Centre de l’illustration de Moulins qui depuis 2005 expose, achète et conserve des centaines d’œuvres d’illustrateurs, parmi lesquels figurent Grégoire Solotareff, Martin Jarrie, Claude Lapointe, Jean Claverie, et organise des animations pédagogiques autour de ce métier. À noter que le Centre de l’illustration organise tous les ans le Salon du Livre et de l’édition jeunesse.

Centre de l’illustration – Hôtel de Mora, 26 rue Voltaire. 03000 Moulins
Tel : 04.70.35.72.58. Tous les jours sauf le mardi, de 10h à 12h et de 14h à 18h.
Tarifs : 5 euros. Tarif réduit : 2,50 euros. Gratuit pour les moins de 12 ans.