Fait d'images

le blog de françois forcadell – l'image dessinée dans l'actualité

Archive pour 2013

Exposition Félix Vallotton à Paris

mercredi 2 octobre 2013

« Félix Vallotton* est l’un des artistes majeurs de sa génération. Lausannois de naissance, Français d’adoption, il a créé une œuvre qui appartient au patrimoine commun des deux pays et à celui de l’histoire de l’art européen. Portraitiste remarqué à ses débuts, il s’engage après 1890 dans la gravure sur bois. Le renouveau qu’il insuffle à cette technique ancestrale lui vaut rapidement une notoriété internationale d’artiste à la pointe de la modernité. Lié d’amitié avec Vuillard, Bonnard et Maurice Denis, il rejoint le groupe des nabis et devient le principal illustrateur de La Revue blanche. »*

Le Nouvel Observateur consacre un article à ce « peintre singulier » , un « anarchiste embourgeoisé », « volcan sous la glace » et « ses atmosphères étranges à redécouvrir avec jubilation », à l’occasion de l’exposition de 170 de ses œuvres que le Grand Palais à Paris présente du 1er octobre 2013 au 20 janvier 2014.

*(1865-1925)

*Texte de présentation extrait du site de la Fondation Félix Vallotton

En illustration : Femme couchée dormant. 1899. Autoportraits.

Félix Vallotton sur Google images.

La “compile” des BD de Soledad

mardi 1 octobre 2013

La dessinatrice Soledad continue son bonhomme de chemin. Après avoir publié des livres pour enfants, de nombreuses couvertures de livres, quelques albums (dont Restons calmes – Casterman), illustré pendant de longues années des articles du journal féminin Elle, Soledad a désormais sa page attitrée dans ce même hebdomadaire.

Une vitrine éditoriale dont rêvent de nombreux auteurs et qui permet non seulement d’exprimer son talent en toute liberté créatrice mais aussi de fédérer un public fidèle autour de son travail.

Tout cela ne pouvait qu’attirer un éditeur, et c’est la toute nouvelle maison d’édition Rue de Sèvres (créée par Louis Delas après son départ de Casterman), qui publie La Bd de Soledad, un album où l’on retrouve toutes les pages parues depuis 2012.

Si les journalistes en manque d’imagination font le parallèle avec Claire Bretécher, il faut rappeler la liste des dessinateurs qui ont aussi excellé dans cet exercice, compromis entre le dessin d’humour et la bande dessinée : Bosc, Cabu, Copi, Quino, Sempé, Régis Franc, Got & Pétillon, Reiser, Wolinski, entre autres.

Pour découvrir  ou mieux connaître l’auteure, à lire : Qu’est-ce qui fait rire Soledad Bravi ? dans L’Express.fr

Une galerie Glénat à Paris

vendredi 27 septembre 2013

Qui a dit que le monde de la bande dessinée se portait mal ? Après avoir acquis en 2007 le catalogue BD des éditions Albin Michel, racheté au mois d’août Mad Fabrik l’éditeur de la série à succès Kid Paddle, puis racheté en septembre le catalogue des éditions 12bis (en redressement judiciaire), les éditions Glénat ont inauguré jeudi 26 septembre au cœur de Paris un nouvel espace d’exposition.

De nombreux auteurs étaient présents parmi lesquels Druillet, Vuillemin, Didier Convard, Tronchet, Wolinski, Morchoisne, Bridenne.

Egalement présente Virginie Vernay qui a coordonné avec Cavanna l’album La gloire d’Hara Kiri à paraître en octobre chez Glénat et qui rassemble les dessins des nombreux dessinateurs – Fred, Gébé, Cabu, Reiser, Vuillemin, Lefred Thouron, Gourmelin, Serre, Topor, Wolinski, Willem, entre autres – qui ont participé aux aventures du magazine « bête et méchant ».

Autre information, et toujours chez le même éditeur, la parution d’une biographie de Reiser par Michèle Reiser, sa dernière épouse.

La galerie Glénat présente actuellement une sélection des œuvres, dessins et planches, des dix expositions à venir. Un espace sera réservé au dessin d’humour.

Galerie Glénat, Carreau du Temple, 22 rue de Picardie 75003, Paris.

Cavanna et Denis Robert

mercredi 25 septembre 2013

L’hebdomadaire Paris Match consacre un article à Denis Robert qui prépare actuellement  un film sur Cavanna intitulé “Jusqu’à l’ultime seconde, j’écrirai“.

Extraits de l’interview :

[…] Qu’est-ce qui vous a incité à réaliser un portrait de Cavanna ?
J’ai réalisé lors d’une intervention devant une salle d’étudiants documentaristes âgés de 25 à 30 ans et issus d’un milieu socio-culturel plutôt favorisé, que seul cinq d’entre eux connaissaient Cavanna ! Il y a eu un film sur le professeur Choron, un autre sur Siné et, à mes yeux, Cavanna, est au moins aussi important par ses qualités d’écrivain et son combat pour la liberté d’expression. S’il n’y a avait pas eu Cavanna, il n’y aurait pas eu Groland, Charlie Hebdo, Didier Porte, Stéphane Guillon… Quant à ses livres, «Les Ritals » ou « Les Russkoffs», ils ont été vendus à des millions d’exemplaires. Pourtant, les gens l’ont oublié. Certains croient qu’il est mort, d’autres le confondent avec Anthony Kavanagh ! […]

[…] L’influence de Cavanna est considérable mais a-t-il un héritier direct, quelqu’un qui aurait repris son flambeau ?
C’est difficile à dire. Il est tellement multicartes… Ecrivain, auteur d’une centaine de bouquins, éditorialiste… Il a surtout offert des espaces de liberté incroyables à toute une génération de dessinateurs et d’auteurs comme Jackie Berroyer, Gébé, Pétillon et tant d’autres… Sans lui, un pan entier de l’humour de notre pays n’existerait pas. Mais il n’est pas « Papa poule », il ne couve pas les gens. Il les jette dans le grand bain. […]

Illustration : Cavanna vu par Honoré.

FECORICOCO le magazine illustré

mardi 24 septembre 2013

La FECO (Federation of Cartoonists Organisations) section France publie sur Internet Fecocorico, un « bimestrimag » qui en est déjà à son huitième numéro.

Au sommaire, des dessins réunis par thème, des informations sur l’actualité du dessin de presse, des portraits, des visites d’exposition (Dubout par Rousso dans le n°8), et une rubrique Coup d’œil dans le rétro de Jean-Marie Bertin.

Fecoricoco est gratuit et peut se feuilleter sur écran ou être téléchargé au format PDF.

Le site de Fecoricoco.

En illustration quelques Unes du magazine.

Exposition Gotlib à Saint Malo

lundi 23 septembre 2013

Plus qu’un mois – jusqu’au 27 octobre – pour découvrir l’exposition “Gotlib : L’effet coccinelle” que la ville de St Malo et le festival Quai des bulles ont consacré à ce formidable dessinateur.

Extrait du texte de présentation de Gérard Cousseau, auteur et scénographe :

[…] L’auteur est imprévisible ; en plein milieu d’un récit, son inspiration peut partir en vrille… Son seul souci est l’efficacité, la précision, la maîtrise totale du rythme dans lequel il veut embarquer son lecteur. Pour un bon gag ou un bon mot surgissant à l’improviste, il n’hésite pas à prendre des chemins de traverse. Dans le seul but de faire rire. Faire rire ! Souci obsessionnel chez Gotlib.
Pourtant, très souvent, sous les fous rires débridés, l’homme cache parfois une immense tendresse, parfois une profonde angoisse. Outre ses nombreuses collaborations avec d’autres dessinateurs (Fred,
Alexis, Mandrika, Solé, Franquin… Etc…), une foultitude de personnages et de situations prétextes au rire vont alors voir le jour :
De Nanar et Jujube à Rhâââ Lovely, en passant par Gai Luron, les Dingodossiers avec Goscinny, la Rubrique à Brac avec ses célèbres Newton, Charolles, Burp, Hamster Jovial, Super Dupont, Pervers Pépère et cette inénarrable coccinelle, héritière de la souris qui déjà sévissait sous la patte de Gai Luron, l’auteur nous emporte, nous transporte, nous fait proprement exploser de rire à chaque page. Du coup, ses joyeux « délires » deviennent indispensables en nous épargnant à coup sûr le ronron d’un cdi en psychanalyse. […]

Un article de l’AFP sur l’évènement paru dans La Provence.

Renseignements pratiques.