Stéphane Guillon tente de se défendre de sa mauvaise plaisanterie (ci-dessous) sur le crash de l’A320 en publiant sur son compte Twitter un dessin de Tignous censé, d’après lui, pratiquer le même humour noir.
Or le dessin de Tignous dénonce ceux qui se précipitent dans un pays après une catastrophe naturelle pour se faire bien voir en profitant de la reconstruction (le dessin est explicite).
Rien à voir avec la vanne, trop rapide, de l’humoriste qui lui a juste permis de régler ses comptes avec TF1 sur le dos des 150 victimes du crash aérien.
Dans un autre tweet, Stéphane Guillon tente de se sortir de cette « affaire » (il est insulté sur les réseaux sociaux) en invoquant « Ces tartuffes qui pleurent Charlie Hebdo et hurlent avec la meute au moindre trait d’humour noir. L’esprit d’Hara-Kiri est bien mort. »
On peut rire de tout mais pas forcément n’importe comment… Guillon Dieudonné même “combat” ?
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L’humour raté de Stéphane Guillon
jeudi 26 mars 2015Pichon s’explose
mardi 3 décembre 2013Pichon a dessiné pour Hara Kiri, L’Idiot International, Lui, Miroir du cyclisme, Fluide glacial, et aujourd’hui encore pour Le Télégramme (Griffonages), entre autres. Depuis le 20 novembre et jusqu’au 4 janvier 2004, la ville de Plérin-sur-mer où il réside depuis bientôt 13 ans présente « Explosition » une rétrospective de son parcours de dessinateur.
Extrait de l’article que lui a consacré Le Télégramme à l’occasion de cette exposition :
« Il a fallu sélectionner parmi des centaines de planches précieusement conservées par leur auteur depuis le milieu des années 60 », raconte Nelly Boufferon, directrice de la communication de Plérin. Au final, ce sont 360 planches qui ont été retenues pour illustrer la longue et prolifique carrière de Michel Pichon qui – le terme l’amuse beaucoup -, « grenouille » depuis près de 50 ans dans cette drôle de famille des dessinateurs de presse. Lui y est tombé tout petit. « J’ai toujours aimé dessiner. Nous n’avions pas de télé. J’ai commencé à croquer des personnages. Je les découpais ensuite pour jouer avec ». Pas fortiche à l’école, le fils d’écrivain opte pour une autre forme d’expression. Pour lui, ce sera définitivement le dessin d’humour. Après un passage aux Arts appliqués à Paris, où la famille Pichon, originaire de Redon (35), est installée depuis les années 50, le jeune Michel, tout juste âgé de 20 ans, décide de se lancer, comme on le faisait à l’époque, au culot. « Lors d’une permission, je suis allé rencontrer Cavana. Il m’a donné ma chance ». L’aventure Hara Kiri commence. « À cette époque, j’étais très inspiré par Ronald Searle. Il a fallu que j’affirme mon style », raconte-t-il. En collaborant à « Lui », « j’ai, par exemple, appris à faire des petites nanas plus mignonnes… ». Viennent ensuite les années 70 et leur bouillonnement créatif. « C’est l’âge d’or du dessin de presse. Il y avait énormément de titres et de la place pour tout le monde. En vendant un dessin, on pouvait vivre un mois ».
Centre culturel Le Cap, 6, rue de la Croix, 22190 Plérin-sur-Mer. 02 96 79 86 01.
Une galerie Glénat à Paris
vendredi 27 septembre 2013Qui a dit que le monde de la bande dessinée se portait mal ? Après avoir acquis en 2007 le catalogue BD des éditions Albin Michel, racheté au mois d’août Mad Fabrik l’éditeur de la série à succès Kid Paddle, puis racheté en septembre le catalogue des éditions 12bis (en redressement judiciaire), les éditions Glénat ont inauguré jeudi 26 septembre au cœur de Paris un nouvel espace d’exposition.
De nombreux auteurs étaient présents parmi lesquels Druillet, Vuillemin, Didier Convard, Tronchet, Wolinski, Morchoisne, Bridenne.
Egalement présente Virginie Vernay qui a coordonné avec Cavanna l’album La gloire d’Hara Kiri à paraître en octobre chez Glénat et qui rassemble les dessins des nombreux dessinateurs – Fred, Gébé, Cabu, Reiser, Vuillemin, Lefred Thouron, Gourmelin, Serre, Topor, Wolinski, Willem, entre autres – qui ont participé aux aventures du magazine « bête et méchant ».
Autre information, et toujours chez le même éditeur, la parution d’une biographie de Reiser par Michèle Reiser, sa dernière épouse.
La galerie Glénat présente actuellement une sélection des œuvres, dessins et planches, des dix expositions à venir. Un espace sera réservé au dessin d’humour.
Galerie Glénat, Carreau du Temple, 22 rue de Picardie 75003, Paris.
Fred 1931-2013
mercredi 3 avril 2013Le dessinateur Fred est décédé le 2 avril. Ces dernières années il avait mis toute son énergie – après une grave dépression, et une intervention chirurgicale en 2011 – à terminer l’album Le Train où vont les choses paru le 22 février 2013, et qui concluait la série des Philémon.
Dans une interview à Sud Ouest il avait déclaré en janvier : « J’ai dû m’arrêter parce que j’ai les mains engourdies. J’espère que je pourrai le finir. Si jamais je ne peux pas reprendre le crayon, je penserai à des solutions alternatives comme le texte. D’ailleurs, c’est drôle, parce que dans Le Train où vont les choses, je me suis arrêté au moment ou le dessin se désagrège parce que la locomotive n’est plus alimentée par de la vapeur d’imaginaire. Les personnages s’apprêtent à disparaître. »
Il est impossible de résumer en quelques lignes un parcours aussi riche en création, c’était un très très grand dessinateur.
En illustration la couverture de la biographie que lui a consacré Marie-Ange Guillaume en 2011 (Dargaud).
A voir sur le site de son éditeur Dargaud les images de l’exposition présentée à Angoulême cette année.